Mortalité par CPI


En 2013, le nombre de décès par CPI (cardiopathies ischémiques ) s’élève à 33 923 dont une majorité d’hommes (19 716 décès, soit 58 %). Les IDM repré- sentent 45 % de ces décès et l’ensemble des SCA 51,4 %. Parmi les décès par CPI, 13,2 % surviennent avant 65 ans (18,8 % chez les hommes contre seulement 5,5 % chez les femmes). La part de décès par IDM avant 65 ans est plus importante, avec un écart notable entre les hommes (28,0 %) et les femmes (8,4 %). Les taux bruts de mortalité par CPI, SCA et IDM sont 1,5 fois plus élevés chez les hommes que chez les femmes (62,0 versus 41,9 pour 100 000 pour les CPI). Chez les moins de 65 ans, le ratio hommes/femmes atteint 5. Cette diffé- rence de mortalité par CPI, SCA ou IDM entre les sexes s’accentue après standardisation sur l’âge avec un ratio hommes/femmes de 2,3 quel que soit le type de CPI. Selon les données 2011 de la base HFA-DB de l’OMS ainsi que celles d’Eurostat regroupant les années 2008 à 2010, la France enregistre le taux de mortalité par CPI le plus bas parmi les 27 pays de l’Union européenne, suivie du Portugal, des Pays-Bas et de l’Espagne. Entre 2000 et 2013, le taux standardisé de mortalité par CPI diminue de façon similaire chez les hommes (- 43,8 %) et les femmes (- 49,3 %) ainsi que chez les plus âgés (- 46,5 %). Parmi les moins de 65 ans, le taux diminue de manière plus importante chez les hommes que chez les femmes (- 41,7 % versus – 25,6 % pour les CPI et – 46,8 % versus – 35,8 % pour l’IDM). La tendance à la diminution de la mortalité se poursuit et résulte de l’amélioration de la prévention primaire et d’une meilleure prise en charge médicale et thérapeutique. L’analyse des taux standardisés régionaux souligne la persistance de disparités importantes de mortalité par CPI. En France métropolitaine, les régions Bretagne, Normandie et Hautsde-France présentent les taux de mortalité par CPI les plus élevés, dépassant de plus de 10 % le taux national. La Réunion présente le taux le plus élevé (69,0/100 000). À l’opposé, les régions Île-de-France, Provence – Alpes – Côte – d’Azur et les autres DROM affichent des taux inférieurs de plus de 10 % au taux national. Ces écarts de mortalité par CPI selon la région de domicile ne coïncident pas complètement avec les disparités régionales d’hospitalisation pour CPI décrites précédemment, des inégalités d’offres et d’accès aux soins contribuant probablement à expliquer une part supplémentaire de ces disparités. L’analyse de la mortalité par CPI selon un indice écologique de désavantage social (FDep) met en évidence une augmentation des taux standardisés de mortalité lorsque le désavantage social de la commune de résidence augmente. Le taux standardisé de mortalité est 1,5 fois plus élevé dans le quintile de population résidant dans les communes les plus défavorisées socio-économiquement (Q5) que dans le quintile de population résidant dans les communes les moins défavorisées (Q1). L’écart des taux de mortalité entre les quintiles extrêmes est plus important chez les moins de 65 ans (ratio Q5/Q1 de 2,2) que chez les 65 ans et plus (ratio Q5/Q1 de 1,4). Ces différences de mortalité selon le niveau de désavantage social sont en partie liées aux inégalités sociales décrites précédemment, en termes de patients hospitalisés, et à un moindre suivi des traitements et des recommandations hygiénodiététiques chez les sujets les plus défavorisés. Chez les sujets âgés, la prise en charge dans des structures spécialisées tendrait à atténuer l’effet des disparités socio-économiques sur la mortalité.



Top rando en motoneige


Dans le froid et dans l’obscurité, on est bien. Je ne suis pas masochiste, mais sous certaines conditions, ça peut vraiment être extraordinaire à vivre. J’ai toujours aimé la neige. J’aime me retrouver cerné par de grandes étendues glacées, comme si j’étais le personnage principal de Faire un feu (sans le côté tragique, hein :p). J’ai l’habitude de traverser ces immenses étendues en snowboard, mais il y a peu, et un peu sur un coup de tête, je me suis essayé à un moyen de transport plus original : la motoneige. Ca s’est passé à Pra-Loup et je dois dire cette expérience m’a plus que séduit. Je pensais que le boucan du véhicule m’ennuierait, mais en réalité, ça n’a pas du tout été le cas. Nous étions six participants, et nous sommes partis alors que le jour déclinait. Passé le petit temps d’adaptation pour arriver à maîtriser ma motoneige (cela n’a rien de sorcier : le frein se situe à gauche et l’accélérateur sous le pouce droit), j’ai commencé à profiter vraiment. Même si conduire une motoneige est facile, il faut quand même le permis B pour pouvoir le conduire. Pourquoi ? Parce que l’engin est extrêmement réactif et qu’il y a moyen de se faire bien mal, avec ses engins, pour peu qu’on soit un peu trop kéké sur les bords. Si l’expérience était sympa à la lumière, la neige a cependant viré au gris, puis la nuit est tombée complètement. Et là, je dois dire que j’ai pris une claque : notre promenade a pris une toute autre dimension ! Je vous laisse imaginer le tableau. Le phare de ma motoneige éclairait la piste et les flocons de neige qui avaient commencé à tomber peu après notre départ. Mais en dehors de ce cercle de lumière, plus rien d’autre ne semblait exister. Le monde dans son ensemble n’était plus qu’un lointain souvenir. C’était carrément surréaliste. Je n’avais encore jamais éprouvé à ce point le sentiment d’être dans un bouquin de Jack London, et je dois dire que j’ai adoré. A tel point que ça m’a fait mal au coeur lorsque nous avons fini par retourner à la base. Je serais bien resté là-haut pour essayer d’y faire un feu ! En tout cas, si vous aimez les expériences insolites, je vous recommande sans hésiter cette randonnée en motoneige. J’ai adoré cette aventure dans le froid et l’obscurité ! A lire sur le site de cette activité de randonnée en motoneige à Pra-loup.

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