Chroniques d’un apprenti parfumeur


Voilà une expérience auquel je n’aurais jamais penser suivre : concevoir mon propre parfum lors d’un atelier de parfumerie. Et je serais passé à côté de quelque chose. Ca a eu lieu dans le berceau de la parfumerie (Grasse), parfum Paris et je dois dire qu’elle s’est avérée riche d’enseignements. La tache s’est révélée un peu plus ardu que ce à quoi je m’attendais. Dès mon arrivée, on m’a mis devant un orgue à parfums » : c’est un bureau à plusieurs étages, sur lesquelles attendent plus de 120 bouteilles qui gardent chacune une odeur. Et j’ai dû toutes les sentir pour élaborer votre parfum ! Parce qu’en effet, un parfum comprend plus de 100 produits différents et possède trois « notes ». Dans le cadre d’un atelier, évidemment, nous avons combiné moins d’essences, évidemment, mais même comme ça créer son parfum reste une entreprise complexe. Chacune des notes demande une grande attention : chacune d’entre elles ne doit pas asphyxier les autres. La note de tête, c’est celle qu’on flaire quand on vaporise le parfum. Légère et volatile, elle disparaît assez vite, 2 heures après avoir été appliquée. La note de cœur, en second lieu, reste de 2 et 10 h. Elle donne le thème du parfum (fleuri, épicé, fruité ? Elle prépare en outre la note de fond. La note de fond est celle qu’on peut encore sentir sur la peau le soir, celle qui fait revivre les souvenirs… La note de fond fait durer le parfum dans le temps. Elle peut rester jusqu’à plusieurs joursavoir été vaporisée. Pour faire un parfum, on commence par créer la note de fond, puis la note de cœur et pour finir la note de tête. Et chaque goutte ajoutée doit être précisément transcrite noir sur blanc pour conserver la recette. Au final, c’est une expérience assez captivante. On est beaucoup plus vigilant aux fragrances, suite à cette expérience. De mon côté, j’attends que mon parfum soit prêt : je dois laisser reposer 10 jours avant de l’utiliser. Je suis impatient de connaître l’avis de mon entourage