Cette liberté dénigrée


La semaine dernière, j’ai assisté à un séminaire auquel j’ai assisté à Londres , où j’ai en effet rencontré quelqu’un défendre l’idée que le libre marché, est en réalité le grand responsable du malaise actuel. Un Indonésien porterait sûrement un discours bien différent. En ce qui le concerne, la croissance à l’évidence le produit du libre-échange. Et le fait est que, actuellement, beaucoup de pays pauvres n’ont pas encore assez de libre marché. La mesure dans laquelle les élites politiques réagissent pour bloquer le libre marché dans des pays en développement montre bien quelle est tout ce qu’ils ont à perdre. Un Mexicain vivrait mieux, s’il avait l’opportunité de choisir par lui-même sa compagnie de téléphone au sein du libre marché. Un agriculteur africain vivrait mieux si l’Europe adoptait vraiment le libre marché et mettait un terme aux subventions faites à sa propre agriculture européenne. Le Nigérien moyen serait-il tellement peiné s’il pouvait homologuer sa son domaine sans avoir à distribuer de pots-de-vin. L’agriculteur congolais moyen ne serait-il pas intéressé à l’idée de posséder un tracteur, sans craindre de le perdre pour une raison foncièrement autoritaire. Pour la plus grande partie de l’économie mondiale, plus de libre marché constitue en fait un rêve, celui de pouvoir choisir où l’on souhaite aller et venir et d’acheter, sans politiciens qui favorisent leurs intérêts au-dessus de ceux de la population. En réalité, et ce séminaire à Helsinki , ce sont principalement les habitants des pays riches qui rejettent l’idée du libre marché. Cette révulsion s’exprime de multiples façons, en élevant le protectionnisme comme moyen de préserver les citoyens et les entrepreneurs contre la concurrence « sauvage » des autres pays. Le fait que chacun bénéficie de cette concurrence « redoutable » profite à tout un chacun, avec un plus grand choix et de prix abordables.


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