L’émergence du Sherman Act et du Clayton Act


L’industrie manufacturière représente dans la seconde moitié du XIXe siècle une part importante du potentiel productif américain (de l’ordre de 65 % du PNB). Elle est à la fois fortement concentrée et composée d’entreprises de grande taille bénéficiant de rendements croissants à l’origine d’économies d’échelle substantielles. De nouvelles sources d’énergie (pétrole, gaz, électricité) se développent et donnent naissance à des processus productifs à forte intensité capitalistique. De nouvelles connaissances émergent dans la sidérurgie et la chimie, alimentant la révolution industrielle aux États-Unis et conduisant à l’apparition de nouveaux produits de masse et de nouveaux marchés. Le développement spectaculaire de l’industrie du transport ferroviaire (la longueur du réseau ferré a augmenté de 268 % entre 1870 et 1900) diminue le coût de transport des marchandises et élargit considérablement la taille du marché intégré américain. Cependant, en présence de structures productives présentant des coûts fixes élevés, les marchés sont particulièrement vulnérables aux retournements de conjoncture. Dès qu’une dépression surgit, la difficulté d’écoulement des produits conduit assez naturellement à des guerres de prix. C’est précisément pour éviter les conséquences d’une confrontation sur le marché et le spectre des guerres de prix, jugées ruineuses par les entreprises comme par les observateurs économiques de cette seconde moitié du XIXe siècle, que sont mises en place des formes de cartellisation telles que le pool et le trust.



Mortalité par CPI


En 2013, le nombre de décès par CPI (cardiopathies ischémiques ) s’élève à 33 923 dont une majorité d’hommes (19 716 décès, soit 58 %). Les IDM repré- sentent 45 % de ces décès et l’ensemble des SCA 51,4 %. Parmi les décès par CPI, 13,2 % surviennent avant 65 ans (18,8 % chez les hommes contre seulement 5,5 % chez les femmes). La part de décès par IDM avant 65 ans est plus importante, avec un écart notable entre les hommes (28,0 %) et les femmes (8,4 %). Les taux bruts de mortalité par CPI, SCA et IDM sont 1,5 fois plus élevés chez les hommes que chez les femmes (62,0 versus 41,9 pour 100 000 pour les CPI). Chez les moins de 65 ans, le ratio hommes/femmes atteint 5. Cette diffé- rence de mortalité par CPI, SCA ou IDM entre les sexes s’accentue après standardisation sur l’âge avec un ratio hommes/femmes de 2,3 quel que soit le type de CPI. Selon les données 2011 de la base HFA-DB de l’OMS ainsi que celles d’Eurostat regroupant les années 2008 à 2010, la France enregistre le taux de mortalité par CPI le plus bas parmi les 27 pays de l’Union européenne, suivie du Portugal, des Pays-Bas et de l’Espagne. Entre 2000 et 2013, le taux standardisé de mortalité par CPI diminue de façon similaire chez les hommes (- 43,8 %) et les femmes (- 49,3 %) ainsi que chez les plus âgés (- 46,5 %). Parmi les moins de 65 ans, le taux diminue de manière plus importante chez les hommes que chez les femmes (- 41,7 % versus – 25,6 % pour les CPI et – 46,8 % versus – 35,8 % pour l’IDM). La tendance à la diminution de la mortalité se poursuit et résulte de l’amélioration de la prévention primaire et d’une meilleure prise en charge médicale et thérapeutique. L’analyse des taux standardisés régionaux souligne la persistance de disparités importantes de mortalité par CPI. En France métropolitaine, les régions Bretagne, Normandie et Hautsde-France présentent les taux de mortalité par CPI les plus élevés, dépassant de plus de 10 % le taux national. La Réunion présente le taux le plus élevé (69,0/100 000). À l’opposé, les régions Île-de-France, Provence – Alpes – Côte – d’Azur et les autres DROM affichent des taux inférieurs de plus de 10 % au taux national. Ces écarts de mortalité par CPI selon la région de domicile ne coïncident pas complètement avec les disparités régionales d’hospitalisation pour CPI décrites précédemment, des inégalités d’offres et d’accès aux soins contribuant probablement à expliquer une part supplémentaire de ces disparités. L’analyse de la mortalité par CPI selon un indice écologique de désavantage social (FDep) met en évidence une augmentation des taux standardisés de mortalité lorsque le désavantage social de la commune de résidence augmente. Le taux standardisé de mortalité est 1,5 fois plus élevé dans le quintile de population résidant dans les communes les plus défavorisées socio-économiquement (Q5) que dans le quintile de population résidant dans les communes les moins défavorisées (Q1). L’écart des taux de mortalité entre les quintiles extrêmes est plus important chez les moins de 65 ans (ratio Q5/Q1 de 2,2) que chez les 65 ans et plus (ratio Q5/Q1 de 1,4). Ces différences de mortalité selon le niveau de désavantage social sont en partie liées aux inégalités sociales décrites précédemment, en termes de patients hospitalisés, et à un moindre suivi des traitements et des recommandations hygiénodiététiques chez les sujets les plus défavorisés. Chez les sujets âgés, la prise en charge dans des structures spécialisées tendrait à atténuer l’effet des disparités socio-économiques sur la mortalité.



Top rando en motoneige


Dans le froid et dans l’obscurité, on est bien. Je ne suis pas masochiste, mais sous certaines conditions, ça peut vraiment être extraordinaire à vivre. J’ai toujours aimé la neige. J’aime me retrouver cerné par de grandes étendues glacées, comme si j’étais le personnage principal de Faire un feu (sans le côté tragique, hein :p). J’ai l’habitude de traverser ces immenses étendues en snowboard, mais il y a peu, et un peu sur un coup de tête, je me suis essayé à un moyen de transport plus original : la motoneige. Ca s’est passé à Pra-Loup et je dois dire cette expérience m’a plus que séduit. Je pensais que le boucan du véhicule m’ennuierait, mais en réalité, ça n’a pas du tout été le cas. Nous étions six participants, et nous sommes partis alors que le jour déclinait. Passé le petit temps d’adaptation pour arriver à maîtriser ma motoneige (cela n’a rien de sorcier : le frein se situe à gauche et l’accélérateur sous le pouce droit), j’ai commencé à profiter vraiment. Même si conduire une motoneige est facile, il faut quand même le permis B pour pouvoir le conduire. Pourquoi ? Parce que l’engin est extrêmement réactif et qu’il y a moyen de se faire bien mal, avec ses engins, pour peu qu’on soit un peu trop kéké sur les bords. Si l’expérience était sympa à la lumière, la neige a cependant viré au gris, puis la nuit est tombée complètement. Et là, je dois dire que j’ai pris une claque : notre promenade a pris une toute autre dimension ! Je vous laisse imaginer le tableau. Le phare de ma motoneige éclairait la piste et les flocons de neige qui avaient commencé à tomber peu après notre départ. Mais en dehors de ce cercle de lumière, plus rien d’autre ne semblait exister. Le monde dans son ensemble n’était plus qu’un lointain souvenir. C’était carrément surréaliste. Je n’avais encore jamais éprouvé à ce point le sentiment d’être dans un bouquin de Jack London, et je dois dire que j’ai adoré. A tel point que ça m’a fait mal au coeur lorsque nous avons fini par retourner à la base. Je serais bien resté là-haut pour essayer d’y faire un feu ! En tout cas, si vous aimez les expériences insolites, je vous recommande sans hésiter cette randonnée en motoneige. J’ai adoré cette aventure dans le froid et l’obscurité ! A lire sur le site de cette activité de randonnée en motoneige à Pra-loup.

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Vieillissement et productivité


Les effets des changements sous-jacents liés à l’âge sur la productivité au travail en termes de capacités intrinsèques, commencent tout juste à être étudiés. Une raison pour laquelle la productivité est difficile à mesurer objectivement, est que les évaluations par les collègues et les superviseurs représentent souvent des conceptions stéréotypées plutôt que les performances réelles des employés plus âgés. Deuxièmement, toutes les professions ne se prêtent pas à une mesure objective de la productivité. Pour ces raisons, le peu de recherches qui ont été entreprises sont souvent limitées aux lieux de travail qui permettent des mesures objectives, telles que le nombre d’erreurs ou le nombre de ventes. Dans l’ensemble, la productivité ne semble pas diminuer avec l’âge, même si elle peut diminuer à mesure que le temps passé dans un poste en particulier augmente, avec l’effet de routine conduisant à une baisse de motivation, ou à une répétition excessive d’un geste entraînant des lésions corporelles. Ainsi, une étude a révélé que le nombre d’erreurs par équipe commises sur les chaînes d’assemblage dans une usine automobile, avait légèrement diminué avec l’âge, après contrôle de la sélectivité décroissante (c’est-à-dire une retraite anticipée, ou une incapacité) et de la sélectivité croissante (c’est-à-dire une promotion). Les auteurs ont conclu que « les employés les plus âgés étaient particulièrement capables de saisir les situations complexes, et ensuite de se concentrer sur les tâches essentielles ». Ce constat met en évidence le fait que la baisse des facultés liée à l’âge, comme le ralentissement de la vitesse de traitement de l’information, ou la baisse des capacités à effectuer plusieurs tâches, peut ne pas avoir nécessairement des impacts négatifs sur la productivité du travail parce qu’ils peuvent être compensés, dans une certaine mesure, par l’expérience de la vie et du travail qu’ont les personnes âgées. En outre, certaines baisses des capacités physiques peuvent être retardées par le fait de l’activité professionnelle. Par exemple, la diminution de la force de préhension observée au niveau de la population ne l’est pas dans les sous-groupes qui doivent utiliser leurs mains dans leur travail quotidien, bien que cette différence puisse s’inverser plus tard dans la vie. Ainsi, après l’âge de 80 ans, les travailleurs manuels ont un niveau inférieur de force physique par rapport à celui des cols blancs. Cela peut refléter l’accumulation des dommages physiques dans ces professions. L’hétérogénéité de l’âge dans les équipes de travail peut également être un facteur déterminant de la productivité. Un lien positif a été établi entre un degré intermédiaire de diversité des âges et la productivité, reflétant peut-être le fait que la diversité des âges a un coût (en termes de communication et d’intégration sociale) mais aussi des avantages (du fait de bénéficier d’un réservoir de connaissances plus vaste pour y puiser des solutions). Cet effet a aussi été modéré par la nature du travail qui prévaut au sein de l’entreprise. Les entreprises mettant l’accent sur le travail créatif ont tiré profit de la diversité des âges, alors que les entreprises axées sur les tâches de routine ont eu de moins bons résultats dans un contexte de diversité des âges.



Aix: congrès de l’écoute


L’écoute est primordiale pour un commercial. Pourtant, j’ai pu constater au fil des ans que nombre de commerciaux ne la prenait pas vraiment en considération. Dernièrement, j’ai participé à un meeting à Aix en Provence dont le thème était justement l’écoute client. Et un intervenant nous a rappelé certaines règles très basiques et faciles à appliquer pour faciliter cette fameuse écoute. En premier lieu, il faut s’assurer que nous parlions bien la même langue. Quand je parle d’écoute, je parle bien sûr d’écoute active, pas d’une écoute passive dans un coin. Écouter ne consiste pas simplement à laisser bavarder le client en suivant d’une oreille distraite. Tout au contraire, c’est écouter ce qu’il dit, lui poser des questions, s’intéresser à ses fournisseurs et à ses concurrents. C’est aussi étudier la gestuelle et le ton de la voix du client, parce qu’ils peuvent être autant de signes révélateurs de ce qu’il pense. Pour développer une écoute active chez des commerciaux, c’est relativement simple, en fait : il suffit de leur en démontrer les avantages. Vous devez leur expliquer à quel point cette écoute sera utile à l’atteinte de leurs objectifs. Elle leur fournira en effet une argumentation plus efficace, et en toute logique une fidélisation bien plus forte des clients. Ces éléments peuvent faire toute la différence dans l’accroissement du chiffre ! Pour aider vos commerciaux à mieux appréhender les souhaits de vos clients, il peut être intéressant de les former à de nouvelles techniques de communication. Des approches telles que la Process Com peuvent leur permettre de mieux se connaître dans leur travail, ce qui peut être une réel plus pour la suite. Le fait de mieux se connaître leur permettra aussi de mieux se présenter au client, et peut-être aussi de mieux le comprendre. Enfin, il est fortement recommandé de mettre en place des mesures de contrôle pour vérifier la qualité de cette écoute, encore et toujours. Et pour cela, c’est également tout simple : il faut simplement encourager les commerciaux à mettre à jour les CRM, pour les pousser à faire preuve de curiosité à l’égard de leurs clients. Au passage, j’ai été conquis par ce meeting à Aix: l’organisation était tout simplement excellente. Voilà l’agence qui s’en est occupée, si le coeur vous en dit. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site sur ce séminaire à Aix en Provence qui est très bien élaboré sur ce sujet.



Le feu et la fureur


Trump fait, de manière générale, bien rire. Il est actuellement le meilleur clown de l’actualité, celui dont on prend plaisir à apprendre les outrances et les revers. Pourtant, à bien y regarder, il n’y a pas vraiment de quoi rire. Car l’impact de cet homme à la tête de la première puissance a un impact bien réel, et dramatique. Dresser une liste exhaustive serait bien trop long, mais en voici quelques exemples parmi d’autres.

Depuis son élection, les crimes xénophobes ont explosé aux Etats-Unis. Il est vrai qu’avec un chef de l’Etat qui a fait de la discrimination une de ses meilleures armes, cela libère les comportements réactionnaires.

Avec son retrait de l’accord de Paris, il n’y a presque plus aucune chance que nous parvenions à limiter la hausse globale de la température à 2°C. Aujourd’hui, on parle plutôt d’une augmentation de 4 à 6°C. Avec des dégâts dramatiques pour les générations futures.

Mais avant la fin de son mandat, Trump pourrait également déclencher une guerre. La façon dont il gère le cas de la Corée du Nord est proprement stupéfiant. Aujourd’hui encore, il a promis « le feu et la fureur » à Pyongyang si le pays continuait ses provocations. Un genre de discours qui est généralement réservé aux dictateurs de petits pays, pas aux grandes puissances censées calmer le jeu et entretenir la paix. En réaction, Pyongyang menace deux bases militaires US avec ses missiles. Kim Jong-Un a toujours provoqué et défié les autres puissances. Mais avec un Trump excessif et lunatique en face, le conflit pourrait s’embraser du jour au lendemain !

Bref, la prochaine fois que vous sourirez en apercevant Trump le clown, souvenez-vous que derrière ses sketchs hebdomadaires se cache une réalité bien plus sombre…