Les ferments en cuisine


Un certain nombre d’études in vitro et sur des animaux utilisant des aliments fermentés tels que la choucroute et le kombucha ont donné des résultats encourageants. Mais une lecture plus détaillée indique que les chercheurs utilisent souvent une fraction extraite de l’aliment fermenté ou une souche bactérienne isolée d’eux. En outre, il n’existe que peu de données probantes sur les aliments fermentés et la santé des humains. Dans les études de cohortes, le yogourt et d’autres produits laitiers fermentés ont été associés à des bénéfices pour la santé; Cependant, aucun lien de causalité ne peut être tiré de ce type d’étude. Un très petit nombre d’essais cliniques contrôlés chez l’homme utilisant le kimchi, le kéfir et d’autres produits laitiers fermentés ont rapporté des améliorations de certains paramètres de santé. Néanmoins, ces études n’utilisent pas toujours un contrôle approprié, sont souvent effectuées avec de petits groupes d’individus et ne représentent pas toujours les aliments fermentés disponibles. Les limites et les incohérences dans le corpus de preuves actuel signifient qu’à ce jour, aucune conclusion définitive ne peut être tirée. sur les avantages potentiels pour la santé des aliments fermentés. Il existe cependant d’autres domaines de recherche intéressants. Par exemple, il est suggéré que la fermentation puisse augmenter la biodisponibilité du fer contenu dans les céréales en réduisant la teneur en acide phytique, ce qui peut empêcher le corps d’absorber le fer. Certaines bactéries peuvent également synthétiser des composés nutritifs, notamment des vitamines B. Cependant, d’autres espèces bactériennes peuvent utiliser ces nutriments, de sorte que dans l’ensemble, nous ne savons pas si de tels changements pourraient être cliniquement pertinents. Devrions-nous tous manger des aliments fermentés? Les aliments fermentés peuvent être incorporés dans une alimentation saine et équilibrée, bien qu’il faille reconnaître que certains, comme la choucroute et le kimchi, peuvent avoir une forte teneur en sel. Pour ceux qui souhaitent fermenter à la maison, assurez-vous de suivre les pratiques d’hygiène alimentaire et d’utiliser les ingrédients, les conditions et les méthodes de stockage appropriés pour ce ferment particulier. Bien que la preuve d’avantages spécifiques pour la santé ne soit pas convaincante pour le moment, je suis complètement convaincu du goût, économiser sur le gaspillage alimentaire et des avantages amusants! Et va regarder la base de preuves avec intérêt. Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de cette expérience de atelier de cuisine.



Les raisons de la prise en compte relativement tardive du non-recours en France


Le phénomène du non-recours n’est plus dans l’angle mort du champ de vision des pouvoirs publics. La reconnaissance politique du problème public du non-recours conduit aujourd’hui à l’élaboration de réponses publiques pour réduire le non-recours dans le champ des politiques sociales. Cela étant dit, les formes de reconnaissance du non-recours varient selon les champs d’action publique considérés.Dans l’ensemble, la prise en compte du phénomène général de non-recours en France reste relativement tardive par rapport à d’autres pays. Selon la littérature scientifique, les principales raisons de ce retard renvoient à la culture descendante du rapport aux administrés, aux obstacles méthodologiques et empiriques pour mesurer et agir sur le non-recours ainsi qu’à la perception par les pouvoirs publics de divers risques relatifs à la prise en compte du non-recours. Il est important de revenir ici sur ces différents éléments dans la mesure où ils apparaissent également dans le champ des politiques jeunesse et ont ainsi un effet singulier sur le processus de construction du non-recours des jeunes adultes comme problème public. En France, la construction d’un rapport descendant aux administrés et aux destinataires des politiques sociales explique pourquoi le non-recours est longtemps resté à l’état d’impensé. Philippe Warin remarque la prise en compte plus précoce du non-recours dans les pays ayant une plus forte culture de l’évaluation des politiques publiques qui incite les acteurs politiques et sociaux à se rapprocher de leurs publics et à mieux prendre en compte leurs situations, leurs besoins et leurs attentes. En parallèle, certaines représentations et attentes sociales à l’égard des plus pauvres impliquent que les individus fassent eux-mêmes l’effort de solliciter l’aide publique. Selon la logique d’activation des politiques sociales, le non-recours n’est pas nécessairement considéré comme un problème dans la mesure où l’on estime que les individus sont responsables des démarches à entreprendre pour faire valoir leurs droits. Les professionnels peuvent ainsi interpréter le retour autonome des personnes en situation de non-recours vers les institutions publiques comme un signe de motivation. La prise en compte du non-recours se heurte également à différents obstacles méthodologiques et difficultés empiriques. Ces obstacles renvoient d’abord à la difficulté première de prendre la mesure d’un phénomène qui est, par définition, malaisément quantifiable. Se pose en particulier la question des méthodes pour comptabiliser des publics « absents » qui ne figurent pas nécessairement dans les bases de données administratives ou dans les réseaux habituels des travailleurs sociaux. Cette question méthodologique renvoie également aux difficultés empiriques auxquels sont confrontés les acteurs lorsqu’ils cherchent à agir sur le nonrecours, en particulier lorsqu’ils tentent d’identifier, de repérer et de contacter les personnes en situation de non-recours. Si ces obstacles méthodologiques et ces difficultés empiriques sont inhérents à la question du non-recours, en France, ils sont accentués par la complexité de l’environnement institutionnel et réglementaire. La multiplicité des acteurs du champ des politiques sociales, le cloisonnement institutionnel et informatique qui sépare les administrations et segmente les publics, la diversité des droits et des services, la complexité et l’instabilité des conditions pour y accéder, sont autant de facteurs qui renforcent les obstacles méthodologiques et empiriques identifiés.



Le renouveau de Volvo


Si vous vous ennuyez des grandes berlines de direction germaniques, la Volvo S90 pourrait être le souffle d’air frais scandinave que vous recherchez. C’est une grande berline de direction qui partage une plate-forme (et une grande partie de son intérieur) avec la V90 break et XC90 SUV. Volvo a utilisé sa nouvelle technologie Power Pulse sur le moteur D5 de la S90; Cela utilise de l’air comprimé pour aider le turbocompresseur à démarrer plus rapidement. Le résultat est une accélération incroyablement urgente à partir de bas régimes, et cela ne diminue pas lorsque vous appuyez sur. Le moteur D4 le moins puissant ne vous semble pas aussi urgent, mais il a tout de même la capacité de rouler à mi-distance pour vous emmener facilement jusqu’à la vitesse d’autoroute avant de vous lancer dans une croisière détendue. C’est juste dommage que la boîte de vitesses automatique à huit rapports de série sur les deux moteurs puisse parfois trembler, ce qui entrave votre progression. Si vous préférez la puissance essence, il existe un moteur T4 de 187 ch disponible même si nous ne l’avons pas encore essayé. Alternativement, vous pouvez opter pour le T8 Twin Engine. Cela ne fait pas tomber un autre moteur à essence turbocompressé dans le coffre; à la place, vous obtenez une batterie et un moteur électrique alimentant les roues arrière. Cela réduit les émissions de CO2 et vous permet de courir jusqu’à 28 miles sur l’énergie électrique seul si vous chargez la batterie. L’autre avantage de la puissance de la batterie est performance – le T8 obtient de 0 à 62 mph en moins de cinq secondes. Rappelez-vous: plus vite vous allez, plus vite la batterie se vide. Sur un trajet typique avec quelques miles d’autoroute, il est probable que cela tombe à environ 20 miles ou même moins. Le T8 devrait mélanger entre les sources d’alimentation sans trop vous déranger. Vous ne remarquez pas vraiment le démarrage du moteur et vous remarquez rarement que la voiture passe de la puissance électrique à la puissance du moteur et vice-versa. Le S90 est un cruiser extrêmement silencieux. Son moteur devient seulement tendu au-dessus de 4000rpm, et la boîte de vitesse est lisse une fois que vous êtes en mouvement. Nous avons trouvé que les moteurs diesel sont étonnamment clattery quand il fait froid. Notre expérience avec d’autres T8 Volvos suggère que le S90 hybride sera pratiquement silencieux lorsqu’il fonctionne à l’électricité, tandis que le moteur à essence de la voiture sera plus raffiné que les moteurs diesel. Il n’y a presque pas de bruit de vent, même sur l’autoroute, et le bruit de la route est bien contenu – bien qu’il soit légèrement pire sur les surfaces grossières avec le plus grandes options de roue adaptées. Retrouvez toutes les infos sur le site Les plus belles voitures du monde en suivant le lien.



Les infrastructures de l’immatériel : l’enjeu des nouveaux réseaux de communication


Dans le domaine des communications interpersonnelles, au dispositif de voix par Internet devraient s’ajouter la visiophonie en haute définition et la messagerie vidéo puis, à terme, – si l’on extrapole les recherches actuelles – la visiophonie en trois dimensions. L’usage de la télévision, d’ores et déjà enrichi par le développement de la télévision sur IP, bénéficiera de la mise en place de la haute définition, de la vidéo à la demande ou de l’utilisation mobile de la télévision, soit sur un téléphone mobile, soit à partir d’un petit récepteur télévisuel totalement transportable ou encore d’une console de jeux multifonction. Au-delà de la téléphonie et de la télévision, le développement des paiements à distance, de la télésurveillance, des techniques de localisation et d’intervention à distance, des services en ligne, du téléchargement de musique et de films, des jeux en ligne ou de la multiplication des blogs et de la mise en ligne de contenus par les individus ou les communautés d’utilisateurs, constituent autant d’applications pour les ménages, qui devraient soit apparaître dans les années à venir, soit se renforcer. Ces applications sont loin d’être virtuelles. Au Japon, la télévision sur téléphone portable est déjà une réalité, les principaux opérateurs commercialisant une offre clé en main avec un accès gratuit à la télévision en qualité numérique. Les opérateurs de télécommunications japonais développent l’utilisation du téléphone portable comme un terminal de paiement, qu’ils espèrent, à terme, voir s’imposer face à la traditionnelle carte bancaire. Certains d’entre eux ont, en conséquence, d’ores et déjà pris des participations dans des établissements bancaires. On le pressent, toutes ces évolutions sont riches d’opportunités pour notre pays. Pour les citoyens et les consommateurs, bien sûr, qui bénéficieront des progrès réalisés en matière de santé – accès aux soins et les techniques médicales – ainsi que de nouvelles formes de divertissement, d’information ou d’accès au savoir. Pour les entreprises françaises et européennes, qui pourront à la fois s’affirmer comme des leaders dans la production de ces nouveaux biens et services, et bénéficier de leur usage. Bénéficier de toutes ces opportunités technologiques suppose de doter notre économie d’« infrastructures de l’immatériel » suffisamment puissantes et étendues pour répondre à un volume d’échanges de données en croissance constante. Les besoins de mobilité et de « bande passante », c’est-à-dire concrètement la capacité des réseaux à transporter rapidement ces masses de données, devraient en effet s’accroître de manière exponentielle dans les années à venir. Le développement de nouveaux réseaux de télécommunications, passant du traditionnel cuivre à la fibre optique, et l’exploitation optimale des fréquences hertziennes constituent à cet égard des enjeux majeurs pour développer la capacité de mobilité et de débit dans le domaine de la voix et des données. Les exemples de Singapour, qui a mis l’accent sur la bande passante (broadband) pour asseoir son projet d’être la plate-forme économique d’Asie, c’est-à-dire le lieu qui concentre les industries et les talents, ou du Japon, qui souhaite être l’économie asiatique permettant l’accès à distance le plus aisé à Internet, n’ont, à cet égard, rien d’anecdotiques. Tous deux démontrent en effet que les infrastructures technologiques s’imposent aujourd’hui comme un avantage compétitif décisif des économies.



Nos amis les enfants


Les enfants ne sont pas des boulets. Ca paraît bête à dire, mais quand j’entends de jeunes parents parler, j’ai parfois l’impression que c’est la définition qu’ils donnent de leurs enfants. Ils estiment par exemple que quand on part en terre inconnue en leur compagnie, les nourrir peut rapidement devenir un problème. Ils en sont certains et s’interdisent de fait de visiter de nombreux coins. Selon moi, toutefois, nourrir ses gosses en voyage est relativement simple. Et avec un peu d’expérience, on ne fait même plus vraiment attention : c’est comme inscrit dans notre ADN. La semaine dernière encore, mon épouse et moi avons accompli avec nos petits un voyage de groupe à Lille, et les repas n’ont posé aucune difficulté majeure. Bien évidemment, lorsque nous étions de jeunes parents sans expérience, nous étions inquiets de partir sans savoir s’ils allaient pouvoir manger à l’autre bout du monde. Mais nous avons réalisé que nous nous inquiétions pour rien, en définitive. Pour peu que l’on fasse preuve de bon sens, ce n’est pas plus compliqué qu’à la maison. Aujourd’hui, partout dans le monde ou presque, on trouve la même nourriture de base : pommes de terre, légumes, etc. Cette base permet de s’en sortir où que l’on aille. Quant au reste, il suffit de faire un peu attention. Les enfants sont par exemple plus sujets à la déshydratation que leurs parents, et ils doivent donc se désaltérer sans cesse. C’est sûrement la chose la plus importante à surveiller. En fait, vous vous devez de toujours disposer d’une bouteille à vos côtés qui leur est réservée. Mais c’est à peu tout, en fait. A vrai dire, maintenant que j’y pense, je trouve bien plus dur de faire manger mes enfants à domicile qu’à l’autre bout du monde ! C’est en effet à domicile qu’ils ont leurs petites exigences et sont le plus disposés à faire les difficiles. En tout cas, j’ai bien apprécié de découvrir Lile. Voilà l’agence par laquelle nous sommes passés pour notre voyage de groupe, si vous souhaitez vous y rendre… avec vos enfants, bien sûr.



Migrants et pauvreté


Ce n’est pas parce qu’il y a plus d’étrangers qu’il y a plus d’étrangers pauvres ; c’est plutôt que les étrangers sont plus exposés à la pauvreté. Comment interpréter ce lien entre migration et pauvreté ? Qu’est-ce que cette population croissante d’étrangers pauvres nous apprend de l’évolution des fl ux migratoires, des politiques migratoires – et de la société française dans son ensemble ? Si l’on excepte les ressortissants de l’Union européenne, dont le statut juridique et les droits sont assez proches de ceux des citoyens français, les migrants font face à un certain nombre d’obstacles et de diffi cultés qui rendent leur situation souvent fragile. Au quotidien, la maîtrise imparfaite de la langue, la méconnaissance du fonctionnement de la société française, le déracinement et l’absence de réseaux, le racisme et les discriminations, sont autant de facteurs qui pénalisent les étrangers. À cela s’ajoutent deux autres facteurs prépondérants : l’accès aux droits et la situation sur le marché du travail. Contrairement à nombre d’idées reçues, les migrants ont – pour reprendre l’expression d’Hannah Arendt – « le droit d’avoir des droits ». Même les sans-papiers jouissent des droits fondamentaux, qui peuvent jouer un rôle central dans la prévention de la pauvreté : c’est par exemple le cas de la protection sur le lieu de travail ou de l’accès aux soins médicaux d’urgence. Mais la mise en œuvre eff ective de ces droits dépend de l’État, qui leur a refusé le droit d’être sur son territoire. On comprend donc qu’il puisse être diffi cile pour les étrangers en situation irrégulière d’être protégés : non seulement est grande la crainte de réclamer des droits (et donc de s’exposer à la lumière quand ils préfèrent vivre dans l’ombre), mais encore faut-il que les institutions chargées de leur situation fassent preuve de bonne volonté. Le présent rapport donne hélas de nombreux exemples du contraire : dispositifs d’accueil sous-dimensionnés, absence de soutien aux associations qui aident les migrants, élaboration de conditions toujours plus draconiennes, etc. Le problème est ainsi autant juridique que politique. Les États s’emploient à réduire l’accès des migrants aux droits : c’est en partie la conséquence d’une réduction plus générale du périmètre de l’État providence dans un contexte de réformes d’inspiration néolibérale, mais c’est aussi une stratégie de politique migratoire. Le raisonnement sous-jacent est que les étrangers souhaitent « abuser » de la solidarité nationale et que, si on réduit cette solidarité, on réduit aussi les raisons qui attirent les migrants en France. Dans cette perspective, la pauvreté des migrants serait le résultat des mauvais choix opérés par ces derniers ; elle prouve qu’ils ont eu tort de quitter leur pays, que leur décision de migrer n’a pas amélioré leur sort, et qu’il est donc logique qu’ils rentrent chez eux et que l’on dissuade d’autres candidats au départ de venir à leur tour. Pour lutter contre la pauvreté des migrants, il faudrait donc avant tout lutter contre les migrants. Ce raisonnement est fondamentalement vicié, car la pauvreté des migrants trouve ses causes non dans la migration elle-même, mais dans le fonctionnement de la société d’accueil, et en particulier de son marché du travail. Si les migrants viennent en France, c’est certes parce qu’ils le décident, mais aussi parce que des secteurs de l’économie française (construction, services à la personne, restauration…) reposent sur leur travail sous-payé, sous-protégé et non déclaré. Ces secteurs ne peuvent pas être délocalisés, mais sont exposés à une forte concurrence et requièrent une main-d’œuvre fl exible, peu attractive pour les travailleurs européens (même au chômage). L’essor de la sous-traitance, ainsi que l’absence quasi complète de contrôle par les inspecteurs du travail rendent possible la généralisation de conditions d’emploi qui favorisent la pauvreté. Il est donc vain de penser se débarrasser de la pauvreté en se débarrassant des migrants. C’est au cœur des sociétés d’accueil, en repensant les mécanismes d’aide et de solidarité, que l’on trouvera les solutions pour lutter effi cacement contre la pauvreté des étrangers.



A fond en Porsche


La semaine dernière, j’ai accompli un vieux fantasme : j’ai pris le volant d’une Porsche GT3 RS au cours d’un stage de pilotage à Clermont. J’ai eu la chance de conduire ce bolide sans entraves, sur un circuit de course où j’ai pu la pousser à plein régime. Un pur moment de joie (et de trouille, soyons honnête). Pouvoir conduire dans des conditions de ce genre, c’est quand même carrément magique. J’adore avoir un volant entre les mains, et c’est une passion qui ne me quittera sans doute jamais. Toutefois, ces dernières années, je ne peux que constater que je ne ressens plus autant de plaisir que par le passé. La routine des trajets et les réductions de vitesse ont eu raison de ma passion. De nos jours, la conduite sur route est en effet devenue résolument excédante. Et c’est assez fou, quand même, de voir l’écart par rapport à il y a seulement quelques années. Il n’y a encore pas si longtemps, la conduite sur route était encore source de plaisir. Je me souviens que plus jeune, les ceintures de sécurité à l’arrière n’existaient pas. Il n’y avait pas de panneaux d’interdiction tous les dix mètres, ni de radars tous les trois kilomètres. Bref, nous vivions libres. Je reconnais que nous sommes de plus en plus nombreux sur les routes, ce qui impose certaines restrictions. Mais pas besoin pour autant de sombrer dans l’excès comme nous l’avons fait. Nous vivons dans une société incroyablement régulée, au point que tout ce qui sort du rang nous fait peur. Ça ne m’étonnerait pas que dans quelques années, l’on nous force à rouler à 90km/h sur autoroute et que cela ne choque personne. Et si cette pensée vous fait rire, faites le compte de tous les interdictions et règles qui sont en vigueur sur la route vous conduisant au travail : c’est impressionnant ! Le problème de cette sécurisation permanente, c’est qu’elle est en outre contre-productive. On le voit bien avec les allergies qui se sont accrues dès lors que nous avons pris l’habitude de stériliser notre milieu : tout abus est délétère. Et ce que les gouvernements font pour la sécurité des conducteurs est clairement un excès de zêle particulièrement liberticide. Pour les fans de conduite, voici le site où j’ai trouvé ce stage de pilotage. Autant vous le dire : l’expérience est inoubliable. Retrouvez toutes les infos sur ce stage de pilotage Porsche en suivant le lien.

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Des mini-Trump français


Triste spectacle auquel nous assistons actuellement, je trouve. Certains de nos politiques tiennent des discours vraiment incroyables, depuis le début de cette campagne présidentielle. Et même si seule une minorité est concernée, ceux qui se distinguent le plus en la matière sont tout de même un peu plus que des élus locaux… La semaine dernière encore, j’ai fait un incentive à San Antonio, et j’y ai débattu de la question avec quelques participants. Et force est de constater que nous étions tous gênés par les récentes dérives ! C’est devenu si courant qu’on n’y prête même plus attention, parfois. Fillon qui s’acharne à dénigrer François Hollande ? C’est devenu une habitude. Il affirme que Hollande joue l’homme de l’ombre te est à l’origine de toutes ses affaires ? Pas un jour ne se passe sans qu’on ne l’entende. Il a même appelé les autorités à s’intéresser aux données d’un bouquin d’investigation, qui lui paraît indiquer l’existence d’un cabinet noir à l’Elysée ! Les journalistes de ce bouquin ont pourtant précisé que rien ne permettait d’aller en ce sens, Fillon ne lâche rien : pour lui, c’est forcément un complot d’Etat qui est responsable de ses déboires. Marine Le Pen fait encore pire, en la matière. Peu importe que des notes adressées à la présidente du FN aient fourni la preuve qu’elle était tout à fait au courant du système d’emplois fictifs de collaborateurs parlementaires : ses électeurs la soutiennent en dépit de tout. Et cette impunité lui permet de mépriser la justice ouvertement. Pour moi, la perquisition qui s’est passée du côté de Nanterre est très parlante. Les procès-verbaux de la police divulgués par Le Monde nous enseignent que la chef du FN a filmé l’intervention, et averti qu’elle allait « alimenter de vidéos les réseaux sociaux. » Non seulement elle ne s’est pas arrêtée quand on le lui a demandé, mais elle a inséré son téléphone dans son décolleté pour qu’il continue de filmer, puis a demandé aux enquêteurs s’ils viendraient le chercher. L’immunité parlementaire dont elle profite est décidément très large ! Quoi qu’il en soit, j’ai passé un excellent moment lors de cet incentive à San Antonio. Pour en savoir plus, vous pouvez toujours regarder sur ce site. Davantage d’information sur cette incentive aux USA en cliquant sur le site internet de l’organisateur.



Artistes collabos ?


On a beaucoup glosé, et on le fait encore parfois, sur ce voyage à Berlin, en train depuis la Gare du Nord, que certains artistes de cinéma ont effectué en mars 1942, voyage qui va durer douze jours, sauf pour Danielle Darrieux (voir plus loin). Il y avait là cinq vedettes féminines (Danielle Darrieux, donc, Suzy Delair, Junie Astor et Viviane Romance) et une vedette masculine, Albert Préjean. Et la vilaine expression d’« artistes collabos » a beaucoup servi, puisque, à cette époque, tout le cinéma français était dominé par une seule compagnie allemande, la Continental. Or on avait annoncé aux Actualités qu’ils avaient été invités à Berlin, Munich et Vienne par le docteur Carl Froelich, président de la corporation du cinéma allemand. Les images de ce départ ont depuis été insérées dans une kyrielle de documentaires, dont le premier fut Le chagrin et la pitié, film de Marcel Ophüls, sorti en 1969. DONC les artistes français étaient « forcément » des collabos, thèse dévelopée par la presse française collaborationniste. Mais, d’une part, ces images ne montraient qu’une partie de la délégation, qui comprenait aussi, sans que jamais on n’en souffle mot, l’acteur René Dary, le journaliste Pierre Heuzé et le scénariste André Legrand. On n’a pas dit non plus que ces artistes français se rendaient à la première berlinoise du film Premier rendez-vous, d’Henri Decoin, alors ex-mari de Danielle Darrieux, la vedette du film, lequel devait sortir au cinéma Marmorhaus, sur le Kurfürstendamm, le 20 mars de ce mois, après être sorti à Paris le 14 août 1941. Il faut dire aussi que ce voyage d’artistes français à Berlin n’était pas le premier. Le 30 octobre 1941, les peintres Derain, Vlaminck, Van Dongen et Belmondo (le père de Bébel) avaient été invités dans la capitale allemande, et avaient visité entre autres l’atelier d’Arno Breker, le sculpteur favori d’Hitler. Ajoutons que d’autres voyages étaient prévus, dont celui de Christian-Jaque, mais le futur mari de Martine Carol et futur réalisateur de Fanfan la Tulipe refusa de s’y rendre ! Et de toutes façons, il n’y eut pas d’autre voyage ! Un mot sur Danielle Darrieux : on lui avait rappelé, très élégamment, qu’elle avait une mère et un frère de vingt-et-un ans, et laissé entendre qu’elle ne voudrait tout de même pas qu’il leur arrive du mal. Quant à son nouveau fiancé et futur mari, le diplomate Porfirio Rubirosa, il avait été arrêté comme citoyen d’un pays ennemi, la République Dominicaine, et envoyé en Allemagne dans un camp d’internement. On lui avait promis qu’elle pourrait le voir si elle acceptait l’invitation à Berlin. Elle accepta donc, réclama ce qu’on lui avait promis, put voir son fiancé et rester avec lui une semaine entière. Comme on a beaucoup dit à cette époque, les Allemands étaient « corrects » !… Après quoi, elle ne rejoignit pas ses compagnons de voyage et rentra en France par ses propres moyens. Elle s’abstint aussi de paraître à la réception donnée à Paris au retour du voyage. Ses deux compagnes Junie Astor et Viviane Romance furent aussi l’objet d’un chantage, et seule Suzy Delair, qui n’était pas anti-allemande, passa entre les gouttes. Signalons que ce voyage fut le premier et le dernier, car il avait fait mauvaise impression auprès du public.



Quand tu va à Monaco


Je pense que l’affaire Fillon va coller aux basques des Républicains pendant un bon moment. Et ce ne sera que justice ! Qu’un type qui se dise aussi droit soit assez point embourbé dans une telle nasse de petits arrangements aux frais du contribuable est assez consternant pour notre démocratie. Il y a quelques jours, j’ai fait un incentive à Monaco où mes collègues et moi sommes revenus sur ce scandale. Et je peux vous dire que l’échange, s’il a été intéressant, a aussi été très tumultueux. 🙂 Certaines personnes estimaient en effet que le candidat a eu les mots qu’il fallait, qu’il a même prouvé sa légitimité en faisant face à ces accusations. Mais autant vous dire que je n’étais pas du tout d’accord. D’après moi, le raisonnement qu’ils tiennent est complètement bancal : ce type a fait tout ce qu’il ne fallait pas faire dans une telle situation. A mon sens, s’il avait montré patte blanche dès les premiers jours et s’était offert de s’acquitter tout l’argent perçu, sa campagne n’aurait pas battu de l’aile ; les français auraient estimé que ces combines dataient de l’époque RPR et UMP, mais qu’en faisant un geste, Fillon témoignait de son honnêteté ; je crois qu’il y aurait nettement gagné en stature et en présidentialité, au final. Sauf qu’il a en fait choisi la pire stratégie possible : il a choisi de démentir les accusations malgré les évidence, puis de mentir de manière éhontée au journal de 20 heures avant de crier, en dernier recours, au complot. Difficile de faire pire… Je crois d’ailleurs que des déclarations comme « je ne vois pas où est le problème » resteront dans les esprits ! En fait, Fillon n’aurait sûrement pas fait mieux s’il l’avait fait exprès : il est l’artisan de son propre complot, de sa propre discréditation. Et le pire est qu’il ne s’est pas enlisé tout seul : toute sa famille politique en a fait les frais. Mais surtout, Fillon a fait preuve d’un aplomb qui témoigne bien de la corruption qui règne et du travail qu’il reste à faire pour assainir la sphère politique. Quoi qu’il en soit, cet incentive m’a bien plu. Si le Fillon gate a mis certains sur les nerfs, les activités fournies ont fait l’unanimité. Voilà d’ailleurs l’agence qui l’a mis en place, si ça vous intéresse. Encore plus d’information sur cette activité incentive à Monaco en surfant sur le site web de l’organisateur.